Nous cultivons les valeurs de paix

La tenue du congrès de la FIJET à Tunis, du 19 au 24 octobre, est l’occasion pour les membres de la fédération d’aborder, durant leurs travaux, plusieurs thématiques liées à conjoncture et à la culture touristiques, en plus de questions structurelles bien entendu. L’objectif en est le respect des valeurs humaines suprêmes de paix, de tolérance et de rapprochement entre les peuples.

Le point avec Tijani Haddad, Président de la FIJET…

Aujourd’hui, la Tunisie est au rendez-vous avec les journalistes et écrivains du tourisme à l’échelle internationale. Que pouvez-vous nous dire sur la présence des membres ici à Tunis ?

Nous accueillons aujourd’hui avec beaucoup de bonheur en Tunisie le congrès annuel de la Fédération Internationale des Journalistes et Ecrivains du Tourisme, dont la création remonte à 1954 et qui a commencé son extension par trois pays pour être ensuite implantée actuellement dans tous les continents, en comptant 700 membres.

Bien entendu, comme toute entité associative structurée, la FIJET a ses propres objectifs consistant à militer et à contribuer à la mise en place de ce que j’appellerai un tourisme propre.

C’est-à-dire, un tourisme respectueux de la nature, de l’environnement et de l’héritage culturel national, en tant que partie intégrante de l’héritage culturel mondial. Un tourisme créateur d’emplois, susceptible de lutter contre la pauvreté et profitant aux économies locales. C’est aussi un élément déterminant dans la levée de barrières de l’exclusivité, car, bien entendu, l’essence conceptuelle même du tourisme est symbole de mixité, d’interactivité entre les cultures, de dialogue entre les civilisations et les religions, porteur des valeurs de paix, de tolérance et de bon voisinage, etc. Et c’est dans cette mouvance là que la FIJET place son action, en fédérant surtout ses membres autour d’idéaux sublimant le rapprochement entre les nations, à travers une action médiatique opportune dans le secteur du tourisme. Ceci est rendu possible grâce à une culture de tolérance dont tous les membres sont pleinement imbus, qui soit profitable au pays et à sa civilisation.

Justement, le conclave de la fédération, ici à Tunis, rassemble des membres de plus en plus nombreux et visiblement enthousiastes…

Je ne vous cache pas que je suis très satisfait de la présence massive de nos confrères que nous accueillons avec beaucoup de plaisir. Une présence d’autant plus variée et internationale. Nous espérons que les travaux du congrès soient largement répercutés à travers la presse, notamment celles dont nos membres dépendent, de même que des articles et reportages sur le pays d’accueil de notre conclave, c’est – dire la Tunisie. C’est la tradition d’usage d’ailleurs, où les journalistes membres ont à immortaliser leur séjour également par des articles sur leurs supports médiatiques respectifs.

Quel en serait l’impact, à votre avis ?

Ecoutez, le tourisme a besoin de nous, en regard des défis de conjoncture auxquels il est constamment soumis. Ces défis prennent de plus en plus, en effet, des proportions inquiétantes, dont l’essentiel se situe au niveau des changements climatiques, la montée du terrorisme, etc. Pour y faire face selon nos attributions, nous nous devons d’unir nos efforts pour une action commune et salutaire, par un travail de sensibilisation auprès des gouvernements et des populations. Car un gouvernement tel ne peut agir seul sans impliquer ses citoyens. La finalité en est que chaque citoyen y soit impliqué, en toute responsabilité, respectueux des valeurs dont je viens de parler, pour un tourisme propre et durable, profitant aux générations actuelles et futures.

tourismeetgastronomie.ma

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